La ligne éditoriale
Les éditions Oneiroi sont indépendantes, publiant à compte d’éditeur et spécialisées dans la littérature steampunk. Notre ambition est de vous faire rêver avec chacun de nos livres ! Nous avons aussi l’audace de croire que nous pouvons vous faire voyager par l’esprit, vous surprendre et vous faire réfléchir sur le monde qui nous entoure. Tout un programme !
Nos livres sont remplis de pays imaginaires habités par des créatures fantastiques. Ils vous font découvrir un Londres noyé dans le smog des usines du XIXe siècle, envahi de machines à vapeur toutes plus incroyables les unes que les autres. Ils vous font suivre sur la piste d’un terrible meurtrier ou d’un étrange voleur, au bras d’un détective ingénieux ou d’une dame perspicace. Ils vous font voyager dans des forêts ancestrales en quête d’aventures, d’amour ou de soi.
Afin de vous guider vers votre destination onirique, nos ouvrages se répartissent dans trois collections :
- Vapeur & Mécanique
Principale collection, elle est bien sûre dédiée au steampunk. Vous y trouverez à la fois des romans sombres qui vous plongeront dans les méandres de l’ère industrielle, et des plus légers qui sauront toucher votre esprit d’aventure et de découverte. La collection comprendra également des anthologies de quatre nouvelles pour partir à la découverte de ce genre intriguant. - Enquêtes Fantastiques
Cette collection comprendra exclusivement des polars, oui, mais d’imaginaire évidemment ! Vous y suivrez les aventures de nombreux détectives de l’étrange et autres enquêteurs aguerris dans les arts mystiques. - Voyages Oniriques
Fidèles à nos premiers amours, la fantasy a une place spéciale dans la ligne éditoriale d’Oneiroi. De la magie, des quêtes épiques, du mystère et de l’émotion, laissez-vous emporter dans ce tourbillon merveilleux. Promis, pas de cycles interminables chez nous.
Le steam… quoi ?
Le steampunk, de l’anglais « steam« , la vapeur et « punk« , les marginaux, est un mouvement littéraire et culturel qui donne la parole aux laissés pour compte. Il s’inspire de la première révolution industrielle du charbon et de la vapeur, de cette époque où les classes sociales ont connu une mutation majeure, où le paysan est devenu ouvrier. Le mouvement, très engagé, prend ses racines dans les écrits de Jules Verne et de H. G. Wells, proposant une vision critique de la société moderne. Si le genre est très répandu dans les pays anglo-saxons, il ne demande qu’à être découvert et réinventer par les lecteurs et les auteurs français.
Outre son inspiration historique, le steampunk s’inscrit dans les littératures de l’imaginaire car il réinvente le passé. À la fois uchronique et rétrofuturiste, il s’affranchit des faits historiques pour explorer les champs des possibles de ce qu’aurait pu être notre histoire si Napoléon avait gagné à Waterloo, si le zeppelin avait dominé le monde, si les automates avaient remplacé les ouvriers, etc. Et parfois, au détour d’une rue emplie du smog des usines, il se peut que vous croisiez un soupçon de magie ou une créature surnaturelle. Le steampunk est parfois à la croisée des chemins entre science-fiction et fantasy…
C’est quoi la fantasy exactement ?
Ah ! Définir ce genre si riche est un véritable défi ! La fantasy est jeune, le premier roman vraiment classé dans cette catégorie est Le Seigneur des anneaux de J. R. Tolkien. Il s’inspire du conte et du récit merveilleux mais aussi beaucoup des mythologies. Quand les mots manquent pour définir ce genre complexe, les images viennent à notre secours, en l’occurrence, la parabole du chat :
Le réalisme : L’homme rentre chez lui, son chat l’accueille en se frottant contre sa jambe, ronronnant du plaisir de retrouver son maître. Celui-ci lui verse un bol de croquettes. Le chat miaule, satisfait.
Le fantastique : L’homme rentre chez lui, son chat l’accueille en se frottant contre sa jambe, ronronnant du plaisir de retrouver son maître. Celui-ci lui verse un bol de croquettes. Le chat : « Ah ! Merci, je meurs de faim ! ». L’homme le regarde interloqué, se demandant s’il a rêvé ou s’il perd la raison. Son chat vient-il vraiment de lui parler ? L’animal mange ses croquettes en ronronnant par intermittence, satisfait.
La fantasy : L’homme rentre chez lui, son chat l’accueille en se frottant contre sa jambe, ronronnant du plaisir de retrouver son maître. Le chat : « Tu as bien travaillé ? Tu as acheté mes croquettes ?
– Oui, les voilà tes croquettes. Tu sais bien que je te laisserai pas mourir de faim.
– Tant mieux. Cela m’évitera de devoir me repaître de ton cadavre. Je t’aime bien pour un humain. »
L’homme lui verse un bol des fameuses croquettes. Le chat le remercie, satisfait.
En fantasy, un animal qui parle n’a rien de choquant. La magie est normale, elle peut être déroutante pour les personnages qui peuvent être amenés à douter de son existence mais pour le lecteur, elle fait partie du contrat de lecture. Alors que dans le fantastique, le doute plane jusqu’au bout : vraie magie ou folie du personnage ? Impossible de trancher. Enfin dans le roman réaliste, dont fait partie la science-fiction, point de magie. L’explication est apportée par la science (même si elle reste floue).
Et le steampunk, lui, joue avec toutes ces règles : les personnages inventent des outils scientifiques pour étudier la magie. La magie se transforme alors en science. Ou alors est-ce la science qui mute en magie ? Le genre brouille les frontières, toutes les excentricités sont permises.
Voilà pourquoi on aime le steampunk chez Oneiroi !